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Papi


C'est l'automne

 

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C’est l’automne…

 D’un souffle l’été s’est envolé,

Avec gaieté l’automne s’est installé,

S’habillant d’éclatantes et chaudes couleurs,

Pour une saison en fusion de tons en plein cœur.

Dès l’aurore la nature belle est embaumée,

Tôt la brume y dépose son écrin d’humidité,

Ainsi couverte de son miroir perles de rosée,

Elle attend le soleil qui va traverser son décor

Et habiller ses arbres de feuilles rouges et or,

Protection de feu flamboyante et multicolore.

Puis avec grâce pour un beau moment le vent

Joue de la harpe dans les arbres chantants.

Feuille à feuille émue par la mélodie,

Sur la mousse douce la forêt pleure

Engourdie elle respire au ralenti

Pour un automne enchanteur.

 

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                                  Tu nous manques…

                                 Comme l’automne,  tu as lutté pour ne pas trop vite partir…

                                 Comme l’automne,  tu as lutté pour ne pas trop vite t’endormir…

                                 L’automne dernier comme les rosiers, pour ne pas partir tu as résisté…

                                 L’automne dernier nous ne soupçonnions pas que tu allais nous quitter…

                                 19/10… Une année de passée…

                                 nos larmes sont toujours aussi brulantes de douleurs,

                                 l’automne est revenu sans toi et nous restons inconsolables…

 

 

                                  Claude Rose                                               19 octobre 2014

19/10/2014
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Ta mort est injuste...

Le cœur au bord des yeux

il a fallu te dire adieu

Telle une insulte à notre douleur

le jour se lève sur nos pleurs

l’horizon a obscurci notre bonheur

Pourquoi ce mal sournois et dévoreur

envahissant ton corps devenu douleur

sans possible guérison... maudite tumeur

Entendre un verdict inacceptable

supplice d’une annonce insoutenable

Sommes restés à tes côtés jusqu’à la fin

avec force nous t’avons tenu la main

douce espérance de pouvoir te sauver

sentir que tu ne voulais pas abandonner

Refuser ta condamnation à mourir

de cette souffrance qui te faisait tant pâlir

Avec courage tu t’es battu mais terrassé

par cette saloperie, fatigué, tu as succombé

Un dernier souffle et se fût la fin du combat

vaincu apaisé, le silence… tu n’es plus là...

De l’amour tu nous en as tant donné

de tout ton cœur tu nous as aimés

Nous voilà seuls, triste et noire réalité,

le vide, le manque de toi à nos côtés

Pourquoi la mort emporte-t-elle les meilleurs

il y a tant de monde à l’esprit destructeur

Pourquoi s’en prend-elle aux innocents

il existe tant de dictateurs et de tyrans

La souffrance ici bas restera éternelle

ton amour pour nous restera immortel

 

Repose en paix Papi

 

 

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      " Notre cher Papi Jean-Pierre a quitté son corps douloureux  le 19 octobre 2013 " 
(72 ans)

08/11/2013
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