Le-carnet-de-mamie-rose

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L'étranger


L'étranger

 

L’étranger

 

Assise seule, savourant un café,

Je le vois à travers la baie vitrée.

Seul, il est assis sur cette plage,

Face à l’océan, isolé sur ce rivage.

 

Rien ne semble pouvoir le faire changer de place,

Autour de lui tant de beauté il y a tout cet espace,

Et pourtant il est triste comme dans une prison,

Il est là, telle une statue, fixant l’horizon.

 

Prostré, depuis combien de temps est-il ainsi ?

Perdu dans cette image, pense-t-il à son pays ?

Cheveux noirs, peau dorée, il est magnifique,

Peut-être vient-il du pays pharaonique.

 

Est-il venu chercher l’évasion, la liberté ?

N’a-t-il pas eu le choix, d’être exilé, déraciné ?

Son corps son visage, tout en lui est tristesse…

Il espérait trouver ; travail, amour, richesse…

 

Il pense sans doute aux siens, il est dans ses souvenirs,

Noyé dans ses doutes, il s’interroge « dois-je repartir ? »

J’aurais aimé croiser son regard et le sortir de ses réflexions

Pour y trouver des réponses à mes interrogations.

 

Du désarroi ma pensée aimerait sauver cet homme.

Une chose est sûre, qu’importe le lieu où nous sommes,

Nous avons tous le droit au bonheur sur cette terre,                  

Pourtant… lui est seul… et triste… face à cette mer.

 Claude Rose.  [ 09 Février 2011 ]

 


15/06/2013
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