Le-carnet-de-mamie-rose

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1 ** Nous avions toute la vie devant nous


Nous avions toute la vie devant nous...

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Le 26 mai 1979 nous nous sommes dit « oui » pour le meilleur,

36 ans plus tard… le pire est arrivé…

Une journée de printemps, 31 mars 2015, il est 2h30 du matin,

malgré mes larmes et mes baisers tu as cessé de respirer,

et dans mon cœur meurtri l’hiver s’est installé...

Ton état était grave, il a empiré, je me suis écroulée,

vouloir sortir de ce cauchemar, me réveiller…

 Tu seras là à mes côtés me serrant dans tes bras

me murmurant… « je t’adore… mon trésor… »

Avec force mon homme tu t’es battu jusqu’au bout

mais c’était si violent… impossible de surmonter tout ça…

Cruelle et terrible maladie qui t’a arraché à moi, je sais que

tu ne le voulais pas… pourquoi… pourquoi nous séparer,

toi si bon si extraordinaire, tant aimé, c’est horriblement injuste.

Dans l’enfer de ton absence mon chagrin est infini,

comment vivre sans toi… ne plus pouvoir avancer,

de là-haut je compte sur toi pour m’éclairer...

Je voudrais te serrer si fort contre moi,

je voudrais tellement te revoir, te redire combien je t’aime,

je ne cesse de penser à toi et mon cœur est serré à l’extrême,

ton absence me plonge dans une souffrance profonde,

pourquoi si vite t’avoir obligé à passer dans l’autre monde.

Mon âme en peine erre prisonnière dans ma mémoire,

dans le voyage des souvenirs, le parcours de notre vie,

il y a tant de souvenirs jalonnés par tant de bonheurs

mes pensées m’emmènent sur le chemin de la douleur…

Sombre solitude pour compagne, je cherche des signes de toi,

tu es partout où je suis, habitée par notre Amour,

protégée sous notre toit je sais que tu es là et chaque jour je te vis.

 La mort n’arrête pas l’amour et tant que j’aurai un souffle de vie

telle une lumière éternelle tu vivras à travers moi.

 Ô combien de fois je t’ai dit que je ne pourrai jamais

vivre sans toi, pourtant, pourtant je respire… mon cœur bât…

devoir vivre et avoir l’impression de t’abandonner…

je me sens vide, seule, perdue, atterrée…

Je m’accroche pour ne pas rajouter de peine à nos filles chéries,

elles m’entourent et plus que le soleil me réchauffent.

De notre belle histoire il y a le plaisir

de regarder grandir nos merveilleux petits-enfants,

je leur dirai ô combien leur grand-père était grand,

admirable, dévoué et à quel point tu les aurais aimés.

Notre vie sans toi ne sera plus jamais la même,

j’espère que le temps nous apportera la paix

dans nos cœurs broyés...

 

Ensevelie sous les fleurs je regarde cette dalle froide qui te recouvre…

Vivre, laisser couler le temps, attendre le moment où

j’irai me reposer près de toi mon Amour,

puisque nous nous reverrons un jour…

 

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Repose en paix mon Tilou... ton Trésor pour l’éternité.

 

 

[  noces de mousseline... 26 mai 2015  ]


09/05/2015
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